Plan de la sucrerie
Cliquez ou touchez les différents endroits de la sucrerie pour obtenir plus d'informations à leur sujet.
La première carte, en haut à gauche, affiche le plan du hameau et des bâtiments divers de l'usine.
Les trois autres cartes affichent les plans du bâtiment principal de l'usine, avec un rez-de-chaussée (en bas à gauche) et deux étages (à droite).
LÉGENDE :
A et A' : Cours de déchargement
B : Distillerie 1880
C : Bâtiment à usage agricole
E1 : Halles de stockage
E2 : Hangar de la forge
G : Charonnerie-Menuiserie
H : Serre
J : Orangerie
K' et K'' : Distillerie 1933 et Magasin à alcool
M1 à M9 : Maisons du personnel
N : Logements ouvriers et école
O : Hall de la maison patronale
P : Four à chaux
Q : Gare
R : Cheminée
S : Citerne
T : Puits Thirial
1 et 2 : Conciergeries
3 et 4 : Halles
5, 5', 5'' et 7 : Logement patronal
5bis : Chapelle
6 : Halle Thirial
8 : Halle du diffuseur
9, 9bis : Atelier nord
9ter : Stockage
10 : Magasin de pièces détachées
10bis : Magasin à sucre
11 : Chaufferie
12 et 13 : Locaux du XIXème siècle
14 : Atelier du deuxième four à chaux
15 : Atelier de lavage
16 : Atelier de la tare
17 : Local technique et transformateur
18, 19a, b : Bureaux
20 et 21 : Entrée et bascules
22a, b, c, d, e : Ateliers
23 : Atelier filtres
24 : Laboratoire
25 : Bureaux
26 : Salle des alternateurs
26bis : Diffusion
26ter : Coupe-racines
27 : Filtration
28 : Stockage laboratoire
29 : Bureau
30 : Pompes à carburant et bascule
30bis : Réserve à mélasse
31, 32, 33 et 34 : Halle Thirial (étages)
35 : Réservoir à eau
↑ : Bunker
X : Four à potasse
X : Gazomètre et usine à gaz
X : Clôtures
? : Fosse à charbon
La cour de déchargement des betteraves et le transporteur hydraulique (A) (EXT)
Cour de déchargement des betteraves le long de la nationale avec accès par les pavillons et bascules n° 20 et 21 depuis 1930. L’entrée précédente se faisait par le porche d’un bâtiment situé à l’emplacement des bureaux.
En 1907, deux caniveaux à briques y sont créés. Seul subsiste celui situé le plus près de la route. Du deuxième, plus à l’est, devant la distillerie, ne subsiste que l’extrémité vers le bâtiment n° 15. Les betteraves y étaient déchargées (tombereaux puis camions. Il n’y a jamais eu de voie ferrée dans cette cour) puis entraînées par un courant d’eau (mitrailleuses à eau) vers l’atelier de lavage n° 15. Avant celui-ci se trouvait un désherbeur.
En 1911, le sol fut bétonné. A partir de 1910 ; le personnel était protégé par une vaste toiture de hangar, recouvrant tous ces caniveaux et qui a été démolie vers 1960, car gênant la circulation des camions. En 1929, les caniveaux eux-mêmes furent refaits en béton.
La deuxième cour de déchargement (A', C) (EXT)
En arrière de la distillerie B, entre B et C.
Deux voies ferrées y aboutissent, en provenance de la gare Q, passant entre les deux bâtiments E1. Les voies sont à la fois à écartement normal avec un deuxième jeu de rails à voie étroite (un mètre) entre les rails précédents. Cette double voie ferrée va jusqu’à la gare d’Estrées-Saint-Denis, ou jusqu’à sa fermeture, la voie ferrée Froissy - Saint-Just/voie étroite métrique. La même locomotive tirait donc indifféremment des wagons à empattement normal ou des wagons pour voies étroites. La branche est de ces rails se poursuivait à l’arrière de la sucrerie jusqu’à la bascule n° 30. Ces voies ferrées datent de 1893 et servaient essentiellement à amener le charbon et à emporter la production de sucre. Des betteraves arriveront également par chemin de fer.
En 1926, derrière la distillerie, est créé un troisième caniveau en partie souterrain. Un transporteur ou pont transbordeur surmonte ce large caniveau servant au déchargement des wagons. Rapidement, les arrivées de betteraves cesseront et cette fosse servira de stockage pour le charbon puis pour la pierre dure destinée au four à chaux.
Cette cour est encadrée par la distillerie de 1880 (B) et par un bâtiment moderne à usage agricole (C) érigé en 1995.
La distillerie de 1880 (B) (EXT)
Elle a fonctionné durant quatorze années. Elle est en briques pleines avec des façades remarquables. Les toits ont été refaits récemment en bacs acier.
La distillerie précédente, celle de 1854 dont on ignore la durée de fonctionnement, se trouvait dans les bâtiments centraux à l’emplacement de n° 09. Celle-ci : « Distillerie Agricole de grains, mélasses et betteraves » permettait notamment la fabrication d’alcool à partir de la mélasse issue du sucre de troisième jet. La partie intermédiaire abritait les cuves de fermentation alors que les tours extrêmes, agrémentées d’un rythme de façades aveugles, étaient réservées à la distillerie proprement dite.
A partir de 1894, elle a servi de bâtiment de stockage pour le sucre, les ferrailles, le bronze, les tôles profilées, etc. La partie nord a accueilli chaudronnerie et forge qui venaient du bâtiment E 02. La tour Sud a servi, au deux étages, de logement pour les saisonniers (Bretons, Belges, Italiens, voire prisonniers Allemands) et au rez de chaussée de cantine.
Les halles de stockage (E1) (EXT)
Elles sont au nombre de deux, réunies simplement en haut par une toiture / hangar moderne.
Entre les deux bâtiments passent les deux voies ferrées. Ces deux bâtiments en ligne ont été bâtis en 1880 ou 1889, en briques pleines. Ils ont servi de lieu de stockage pour des matières diverses, coke, pierres à chaux et peut-être betteraves.
L’arrière de celui situé à l’Est, comprenant encore en 1960 un ou deux petits logements d’une pièce ou deux où ont été logés pendant la guerre, des réfractaires qui, de là, pouvaient facilement se sauver dans les champs en cas d’alerte. Dans ce même secteur, au Sud-Est de la distillerie B et à un emplacement disparu, a été créé en 1880 un four à potasse. Nous ignorons encore pour l’instant sa durée d’activité.
Le hangar de la forge (E2) EXT)
Situé au Nord-Est du noyau central, il a été érigé en 1933 – 1935. C’est une structure métallique avec remplissage en briques pleines. Il est séparé en deux parties, la partie Sud étant elle-même composée d’un hangar fermé et d’un hangar ouvert.
Le bâtiment était affecté pour moitié à l’usage agricole, l’autre moitié à l’usage industriel.
La partie Nord, atelier de mécanique où on amenait les camions à réparer.
La moitié Sud renfermait la chaudronnerie et la forge de l’usine.
Quand ces activités ont été tranférées dans la partie nord de l’ancienne distillerie B de 1880, le bâtiment (entre 1945 et 1960) est devenu à usage agricole, toujours en forge.
La charronnerie-menuiserie (G) (EXT)
Situé au Nord-Est du site, il date de la période 1860 – 1880 . Il est élevé en briques pleines avec un étage sous rampants et un toiture en tuiles. Curieusement, on ne le trouve pas sur les plans de 1880 et 1893.
En 1960, il servait de charronnerie et de menuiserie.
A la droite de G (au Sud) figure sur le plan un petit trapèze blanc non numéroté, l’arrière adossé au mur de clôture avec la serre de l’autre côté. C’est un petit logement où, entre autres, a habité le prisonnier allemand de 1945, qui avait choisi ensuite de rester comme travailleur libre.
A l’Est de G, de l’autre côté du mur d’enceinte, figurent sur le cadastre, d’abord une scierie, aujourd’hui disparue qui, à partir de troncs entiers, préparait tout le bois nécessaire à l’usine et à la partie agricole. Ensuite, plus à l’Est existait le vaste bâtiment du réfrigérant, dont il subsiste le bassin ovale. Une canalisation souterraine, existant toujours, et formant un angle, amenait à l’arrière de l’usine, l’eau froide.
Inversement, une tuyauterie sur un portique aujourd’hui disparue, traversait la cour arrière au niveau d’un premier étage, pour ramener l’eau chaude au réfrigérant.
La serre et le jardin patronal (H) (EXT)
Située derrière le mur d’enceinte, dans le jardin patronal, au Sud-Est de G, cette serre date de 1890. Semie enterrée, elle présente l’aspect d’un quart de cylindre horizontal, avec une mur postérieur et un «fond en brique », la façade étant vitrée sur une structure métallique.
Le jardin patronal, envahi par la végétation, conserve ses allées, un réseau de petits canaux de circulation d’eau avec chutes et bassins.
Deux kiosques ou abris subsistent. Au fond de ce jardin se trouvait une maison de jardinier.
Un mur de séparation, avec porte, joint l’atelier G à l’orangerie J. Fait de briques pleines avec grille en ferronnerie, il ferme le jardin patronal sur son côté Ouest.
L'orangerie (J) (EXT)
C’est un bâtiment en briques pleines avec des façades rythmées de grandes arcades en plein cintre. Il possède un étage sous rampants et le plancher de son rez de chaussée est surélevé. Il mesure 22 mètres sur 06 et est actuellement couvert de tuiles mécaniques. En 1960, ce bâtiment s’étendait plus au Sud avec un atelier de plombier. L’orangerie fut incluse dans ce bâtiment en 1930. A partir de la seconde guerre mondiale, l’orangerie a été transformée en lieu de réserve et de stockage.
En 1859, l’acte d’adjudication décrit : « à l'est, un bâtiment en pisé, couvert de tuiles de 22 mètres sur 5,2 mètres servant à loger des ouvriers et de bergerie ; à la suite et faisant clôture, une bouverie (22 mètres sur 6,6 mètres) pour trente boeufs et un hangar pour les ouvriers, adossé à la clôture.
A côté du four à chaux, un long bâtiment en briques de 95,5 mètres sur 6,5 mètres comprend l'atelier du charron, la tonnellerie, les bergeries, les bouveries plus un hangar et fait clôture ». On retrouve un long bâtiment sur le plan de 1880 dans cette zone. En 1893, deux bâtiments en prolongation, logements d’ouvriers au Sud, « sous-sol au-dessus, magasin à grains » sur la partie Nord. Au bout de cette partie Nord : « une mare neuve entourée de murs en briques », disparue depuis.
L’orangerie actuelle doit provenir d’un de ces bâtiments dont l’origine remonte à la période 1850.
La troisième distillerie et le magasin à alcool (K, K') (EXT)
Il s’agit de celle érigée en 1933 / 1935 (après celle de 1854 et 1880). La partie centrale (K’) est à ossature métallique avec remplissage en briques. La toiture est moderne. Elle a conservé ses dispositions élévatoires internes. De chaque côté (K’’), les magasins à alcool sont en briques pleines et tuiles, avec un premier étage sous rampants. Celui situé à l’Est aurait aussi servi selon un témoin d’atelier auto ou de local pour le ferrage des boeufs. (Il restait encore après 1950, deux boeufs pour les transports internes à l'usine !).
Plus à l’Est, dans le prolongement et à l’emplacement actuel des grandes citernes à usage agricole, existait encore en 1960, un bâtiment visible sur le cadastre. Pendant l’Occupation et clandestinement, la distillerie a fourni de l’alcool, servant à l’alimentation des rares camions antiques ou des voitures de la Direction, ainsi que pour les médecins de la région.
A l’emplacement de cette distillerie K, marquant la limite Nord du site, existait en 1893, un bâtiment double « à usage d'étable, écurie et remise avec grenier ». Entre ces bâtiments et l’aile patronale 7 existait une ligne continue de bâtiments, parrallèles à 7 et à K et aujourd’hui disparus, partant de l’emplacement de la maison M1 et se terminant à peu près à l’emplacement du petit bâtiment non numéroté, entre G et la serre.
Ce long bâtiment de 95 mètres sur 06 mètres en briques couvert de tuiles comprenait en 1859 « les ateliers de charronnage et de tonnellerie, les bergeries, bouveries de boeufs en graisse, hangar pour les voitures et instruments aratoires, porcherie, poulailler avec grenier à bois et fourrage au-dessus. Il existe toujours en 1880.
En 1893, sa partie centrale n'existe plus. Les bâtiments Ouest, sont « à usage de poulaillers, toits à porcs, remise, étable » et en trois parties, le bâtiment Est, subsistant, abrite « atelier du charron, remise à bois, habitation du charron ». Sans doute, en effet, le logement – entre autres – de l'ex prisonnier allemand.
L’élément L est une réserve en briques pleines couverte en tuiles datant de 1880. Il n’est pas indiqué sur le plan. Petit bâtiment situé entre la distillerie et la route.
Les maisons du personnel (M1 à M9) EXT)
M 2 : Date de 1846. Divisée en trois logements.Couverte en tuile.
M 3 : ces quatre maisons jumelées datent de 1927. Situées au sud, elle sont élevées en maçonnerie enduite, composées d’un rez de chaussée avec étage sans comble. Clichés J. Hiquebrant. Année 2003.
M 4 : en prolongement nord. De 1960. Même construction mais avec sous-sol.
M 5 : maison ouvrière jumelée en briques pleines peintes avec rdc et étage sans comble.
Elle date du début du XIX° siècle et semble être le cabaret existant en 1829 lors de la création de l'usine.
M 6/7 : à gauche, maisons ouvrières jumelées. Même construction et même disposition que M 3.
M 8 : à droite, pavillon datant de 1950 en maçonnerie enduite. Il est composé d’un rez de chaussée sur sous-sol avec deux étages. Logement du chimiste puis de Monsieur Bricout, gendre des Valette.
En plus des maisons encore existantes, il semble que d’autres aient disparu aux alentours de la dernière guerre.
Nous en avons identifié une « M 9 » au sud de "M 5".
L'école et des logements ouvriers (N) (EXT)
L'acte de naissance officiel de l'école du hameau de la Sucrerie daterait de 1907. Notons que les vingt-deux enfants recensés étaient ceux des employés de la fabrique et des fermes, demeurant à l'usine même ou dans les logements ouvriers situés de l'autre côté de la nationale, mais également au hameau de Fresnel.
Au-dessus de l'école se trouve le logement de l'institutrice.
L'école a été rénovée de 2004 à 2005 par l'ASSF.
Le four à chaux (P) (EXT)
L’un des plus anciens spécimens conservés en France et même en Europe. Il figure dans un acte de 1859 et semble même avoir déjà existé avant, si on en croit une tradition orale. Mais l’année précise de sa construction reste inconnue. Il ne semble pas dater de la création (1829) mais il est vraisemblable que sa construction a été décidé par Monsieur Crespel-Delisse.
Il a conservé sa tour cylindrique en briques, construite sur une base polygonale, et son foyer, mais a perdu sa couverture en bois encorbellée, établie en surplomb au sommet de la tour. C’est là que séjournait le chef de four, avec relais toutes les douze heures. Le four était allumé plusieurs jours avant le début de la campagne et ne s’éteignait qu’à la fin de celle-ci. Un escalier en bois extérieur permettait d'atteindre le sommet. Il a disparu également.
Le chargement alterné de coke et de pierres à chaux (provenant de Gournay sur Aronde), se faisait par le haut. On installait, avant l’allumage, des rails de voie de 60 (toujours empilés derrière l’usine), on remplissait des wagonnets de coke et de pierres à chaux, qu’on poussait jusqu’au pied du four. Chaque wagonnet était hissé par un câble, grâce à un bac rempli d’eau faisant office de contrepoids, que l’on vidait pour faire redescendre le wagonnet, après que celui-ci ait basculé son chargement.
En 1897, un monte-charge mécanique facilitera le travail. Les pierres cuites étaient défournées par les ouvertures, en forme de four à pain, située à la base de l’édifice, avant de partir au chaulage. Le gaz carbonique était recueilli par une ouverture toujours visible près du sommet.
A partir de 1947 / 1948, on a utilisé un four à structure métallique, implanté en face et accolé à l’atelier n° 14. Son fonctionnement ne nécessitait plus qu’un seul ouvrier au lieu de quatre précédemment. Il fut démonté lors de la fermeture. Il est envisagé de remettre en place un four de même type, récupéré dans une usine fermée.
Le four à chaux fait l'objet d'un projet de rénovation par l'ASSF. En savoir plus
La gare (Q) (EXT)
Située à l’extrémité sud du site. Le raccordement de la sucrerie à la gare d’Estrées avait été accordé après décision du conseil municipal en 1875. Il y eut deux projets successifs, le deuxième datant du 03 octobre 1879. Il fut rediscuté le 11 septembre 1890 et de nouveau accordé « car il ne nuira pas à la circulation des voitures et des voyageurs sur la nationale 17, celle ci étant fort large et actuellement peu fréquentée ».
Mais ce n’est qu’en 1893 que cette bretelle fut enfin créée, quittant la gare, traversant la nationale au nord du passage à niveau et remontant vers la sucrerie sur bas côté droit de la N17. Ce raccordement par voie ferrée a facilité l’approvisionnement en charbon et en betteraves et les expéditions de sacs de sucre.
A l’arrivée dans le domaine, la voie atteint un pont bascule sur rail avec une petite bâtisse en briques abritant le basculeur. Après celle-ci, à droite, un embranchement conduit à un garage en briques abritant la locomotive. (Le dernier locotracteur diesel y stationne toujours). Après cet embranchement, la voie se poursuit en se dédoublant vers le nord, passant entre les halles de stockage (E1) et aboutissant en (A’) derrière la distillerie de 1880 (B), où se trouve une fosse et un transporteur. Une des lignes se poursuit ensuite jusqu’à l’arrière des bâtiments centraux n° 09 à 14 et se termine en 30 à une dernière bascule (voir n° 30). Les wagons livraient le charbon d’abord, des wagons citernes le fuel ensuite et repartaient chargés de sacs de sucre.
Rappelons que la bretelle de la sucrerie – depuis son départ de la gare jusqu’à son extrêmité – était à double écartement (c’est à dire à quatre rails). La locomotive pouvait ainsi tracter des wagons à écartement normal et d’autres à écartement métrique. Ceci, au moins jusqu’à la fermeture de la ligne de Froissy.
Les autres voies à partir d’Estrées (Clermont, Amiens, Compiègne, Vallée d'Ourcq) étaient à voies normales.
La locomotive actuelle date d’après 1945. Sa date d’acquisition n’a pas encore été trouvée.
La cheminée (R) (EXT)
En 1855, elle est encore située à l’arrière de la salle des générateurs, quelque part vers le centre de la halle n° 11 actuelle.
En 1861, elle figure à son emplacement actuel dans la cour d’honneur. En briques, sur un piètement pourvu d’un bandeau modillonné, elle est raccordée à l’angle Nord-Ouest de la grande halle des chaudières n° 11 par un conduit souterrain ou carneau. Ce carneau, passe sous les halles n° 03 et 06 et mesure environ 1,80 mètre de hauteur. Cette cheminée était le centre des rassemblements du personnel ou de la population ainsi que des cérémonies religieuses. Elle faisait alors l’objet de décoration. Un rosier y grimpe et une niche abritant jadis une statue de la Vierge fait face, au Nord, au petit jardin patronal.
Les cerclages et le paratonnerre de la cheminée ont été rénovés en 2014 par l'ASSF.
La citerne (S) (EXT)
Le puits de 1829 (T) (EXT)
Retrouvé lors des travaux de nettoyage du site en 2001, il se trouve dans la cour d’honneur au Nord de la cheminée (qui n’existait pas lors de son percement) et presque en face du centre du bâtiment n° 04. Il est entièrement briqueté et d’un diamètre de deux mètres. On ignore à quelle date il a été abandonné et recouvert.
Le puits de 1829 a été rénové en 2019 par l'ASSF.
La fosse à charbon de 1859 (DISPARU)
De 25 mètres sur 10 mètres avec murs de briques et conduits souterrains pour arriver aux générateurs. Disparue à ce jour. Son emplacement est inconnu.
Le four à potasse de 1880 (DISPARU)
Ce four à potasse a été construit en même temps que la distillerie. Son emplacement se situe à peu près à l’endroit du bâtiment E 1. Au dessus ou au Nord de celui-ci ou entre les deux. On ignore quand il a été supprimé.
Le gazomètre et l'usine à gaz (DISPARU)
Ils sont décrits en 1859 : « situé au sud, en dehors des murs de clôture, un bâtiment en briques, couvert de tuiles, renfermant les appareils d’un gazomètre de 120 bacs, sur cour fermée par un mur de briques, renfermant la cloche du gazomètre ». Créée par Monsieur Crespel-Delisse à une date inconnue, elle existait encore en 1893 et a dû être rasée lors de l’électrification de 1903. Elle était située un peu au Sud du four à chaux 1830, en face de l’angle formé par les bâtiments n° 14 et 15. Sur le plan de 1893, la cloche à gaz semble être à l’extérieur de l’enclos.
Les clôtures en 1859 (DISPARU)
A part les bâtiments formant cloture, essentiellement au Nord et à l’Est, le site était entièrement clos par un mur en briques de 3,70 mètres de haut. Les accès à la fabrique étaient constitués par :
« trois portes cochères et une grille à la porte principale de la fabrique avec des portes latérales et deux piliers de support, en briques ».
Les conciergeries (1, 2) (RDC)
Situées de chaque côté du portait d’entrée de la cour d’honneur, donnant sur la route nationale 17, entrée de la fabrique originelle. Bâties en 1829 et mesurant chacune six mètres sur quatre, elles sont constituées d’un rez de chaussée sous combles perdus, en briques pleines avec motifs et couvertes d'ardoises. Les murs en ont été recouverts d’un crépi de mortier en 1930. Elles ont également servi de logements pour les ouvriers, notamment en 1893. Vides en 1960.
Une des conciergeries fait l'objet d'un projet de rénovation par l'ASSF. En savoir plus
Les halles de la cour d'honneur (3, 4) (RDC)
Bâtiment formant actuellement façade, qui date de 1933 et recouvre la halle d’origine (n° 5 et 6) dans sa partie centrale. Comporte une élévation en ossature métallique remplie de briques pleines pour la partie 3. Grandes fenêtres vitrées en plein cintre, couverture en ardoises pour la partie 4.
La partie 3 fut utilisée au final comme entrée et hall d’accueil. On y logeait l’autopompe à l’intersaison. Après la deuxième guerre mondiale, un malaxeur fut installé dans la partie 4. Il servait à améliorer la nourriture du grain.
Le logement patronal originel et la chapelle (5, 5bis, 5', 5'') (RDC, N1, N2)
Extrémité nord du bâtiment d’origine (5 et 6) de la sucrerie, bâti en 1829, il mesure au total soixante dix mètres sur dix. En briques pleines, ses façades ultérieurement cachées (sauf cette extrêmité Nord) par des bâtiments adossés, étaient rythmées par deux niveaux de grandes fenêtres en plein cintre. Le toit, actuellement disparu, était recouverts d’ardoises.
Graves indique en 1830 que le directeur de fabrication était logé dans une maison à part. Mais ensuite (après l’arrivée de M. Crespel ?), la partie nord de la halle d’origine a toujours été considérée comme la partie patronale. Laquelle sera ultérieurement agrandie d’une aile ouest (n° 7). En 1859, elle est qualifiée de « maison de maître » et comprend alors trois niveaux. Un premier étage (5’) sur le plan et des combles aménagés (5") sur le plan des niveaux 1&2. En 1861 on note un changement de destination pour la partie intermédiaire (5bis) qui était alors occupée par trois bureaux « de directeur et d’employés ». Idem en 1893.
Après la première guerre mondiale, un des bureaux (5 bis), sera transformé en chapelle.
La chapelle a été rénovée de 2006 à 2009 par l'ASSF.
Plus d'informations sur la chapelle
La halle Thirial et son atelier de fabrication (6) (RDC)
C’est avec les éléments n° 5 et 5 bis, la grande halle d’origine construite en 1829. Une partie de la façade originelle a disparu lors de l’ajout des parties n° 3 et 4. Le rez de chaussée, doté d’une surélévation accueillait en 1829 deux chaudières pour l’alimentation de la machine à vapeur d’une pression de cinq atmosphères. En 1835, la halle abritait une machine à vapeur de douze chevaux, deux bouilleurs en fer et neuf chaudières et en 1853, six chaudières et quatre machines à vapeur. La toute première cheminée semble avoir été implantée à l’extérieur, contre la façade
Est.
Sur le plan de 1855, elle est représentée entourée de nouveaux bâtiments, correspondant en partie aux n° 8, 9, 11. Les combles aménagés comportent en 1829 : au nord, une chambre pour le chauffeur et au sud un atelier. En 1859, l’extrémité nord (n° 5) est devenue logement patronal sur deux niveaux plus combles. Le reste du premier étage renfermant : étuves, bureaux, appareils et magasin à betteraves.
En 1861, au 1/3 nord près des bureaux, sont placées turbines et cristallisations de premier jet. Le 1/3 central étant occupé par la filtration et le 1/3 nord (se poursuivant en aile vers la route) servant au travail du noir. Il accueillera ensuite le magasin et le four au noir.
En 1960, un escalier tournant montait jusqu’à la passerelle formant une partie du premier étage le long du mur est. Il était situé face à l’entrée de la chaufferie (n° 11). De gauche à droite, ou du Sud au Nord, on trouvait successivement les pompes à jus, trois filtres, et les pompes aspirantes.
La partie nord, non numérotée, contenait les turbines.
La halle Thirial est l'une des halles contenant le Centre d'Interprétation.
Le logement patronal moderne (7, O) (RDC)
Des bâtiments continus figuraient déjà à cet emplacement en 1861 et 1880 et mentionnés en 1859 et 61 comme étant à usage d’écurie, de buanderie, bureau, cuisine, avec grenier et cave. Les dimensions en étaient de 32,40 mètres sur 8 m, le tout bâti en briques et recouvert d’ardoises.
En 1893, ce sont deux bâtiments séparés par un passage dont la partie rattachée au n° 5 peut déjà être considérée comme un agrandissement du domaine patronal On ignore de quand date cette première extension, peut-être 1875 ?
Des travaux d’embellissement et de décoration eurent lieu en 1891, 1903 et 1930. Ils aboutirent à la création d’une rotonde sur la face est de l’élément n° 7, donnant accès à un grand vestibule et dotée d'un éclairage zénithal ; d’un bow-window sur la face est de l’élément n°5 et d’une terrasse galerie sur la façade sud, avec véranda au sud-ouest. Boiseries et staffs avec vitres «modern style» subsistent encore. Les murs extérieurs ont été recouvert d’un enduit en crépi.
Les éléments n° 5 et 7 sont composés d’un rez de chaussée et d’un étage avec un deuxième étage en combles aménagés pour le n° 5. Le tout organisé en deux logements à la fin de l’occupation des locaux. L’extrémité de 5 et la partie est de 7 étant occupées par la famille Benoit puis Madame Benoit seule. Le couple Valette puis sa veuve occupant la moitié ouest de 7 donnant sur la route nationale. Leur rotonde abritait plantes et tourterelles. Françoise, l’autre fille survivante de Madame Benoit logeait en 5 avec sa mère, sa salle de bains se trouvant au-dessus de la chapelle.
Un hall relie la maison patronale au bâtiment de l'école, indiqué en O sur la carte du plan masse de la sucrerie. Créé en 1930/1935, le bâtiment est situé entre l’aile Ouest n° 07, des logements patronaux et le bâtiment N. Ceux-ci se touchaient en 1893. Il a été créé en abattant ou en modifiant l’extrémité Sud du bâtiment N pour accroître le domaine directorial. Un demi cintre de la façade de N au contact de O, en témoigne. Il est en maçonnerie avec enduit. A l’arrière, c’est un rez de chaussée s’articulant en demi hexagone avec toiture-terrasse. Sur la route, à l’Est, existe un premier étage avec balcon.
La maison patronale fait l'objet d'un projet de rénovation par l'ASSF. En savoir plus
La halle du diffuseur (8) (RDC)
Datant du milieu du XIX° siècle, par réunion d’une partie des deux premiers bâtiment 1855, contigu à la partie sud de la halle primitive 1829, il est en rez de chaussée surélevé, un étage et des combles aménageables. Briques pleines, ardoises et tuiles.
En 1960, situé sous la diffusion (élément n° 26 bis), c’était la vidange des diffuseurs avec un bec à chaux (alcalin) pour la sucrerie et un bec acide pour la distillerie.
La halle du diffuseur est l'une des halles contenant le Centre d'Interprétation.
L'atelier de fabrication nord (9) (RDC)
L’élément n° 9 résulte de la fusion d’une partie des trois bâtiments de 1855, peut-être réalisée en 1893. Bâtiment en briques dont le niveau est inférieur au sol naturel de 1,60 mètre. Rez de chaussée avec surélévation, un étage supporté par une série de colonnes en fonte, combles aménageables.
Le sous-sol, moins profond ne communique pas avec celui de l’élément n° 10.
La façade est rythmée par une série de fenêtres longitudinales allant du rez de chaussée au niveau 1.
En 1960, il abritait des pompes puis des malaxeurs de premier et deuxième jet (égouts pauvres et riches). Il y avait deux malaxeurs au centre plus un troisième d’occasion pour « nourrir le grain». Dans son angle nord-est, un local abrite une petite chaudière à basse pression (non homologuée) utilisée pendant l’inter campagne.
L'atelier de fabrication nord (9bis, 9ter) (N1/N2)
L’élément n° 9 bis est le local de fabrication du sucre, situé au premier étage à l’aplomb du n° 9.
En 1960, il renfermait trois appareils à cuire ou à granulation puis la cristallisation, deux pour le sucre blanc, un pour le sucre roux. Derrière ces cuites se trouvaient quatre turbines de deuxième jet pour le sucre blanc. Ce local communiquait avec le magasin à sucre voisin (n° 10 bis) par ses ouvertures donnant sur l'arrière. On installait des goulottes ou toboggans mobiles par lesquels on faisait descendre les sacs de sucre de 100 kg dans les wagons amenés à l’aplomb. Les rails existent toujours et se terminent (n° 30) par une bascule.
L’élément 9 ter, situé au deuxième étage – à l’aplomb de 9 bis – fut « peut-être » un local de stockage de grosses pièces.
Le magasin de pièces détachées (10) (RDC)
A l’extrémité nord des trois bâtiments de 1855, réunis. Il semble avoir été bâti après 1880 ; rez de chaussée surélevé, il communique avec l’élément n° 9 par un escalier et possède un sous-sol où, en 1960, était entreposé le matériel de peinture et des huiles.
Comme l’élément n° 9, c’est une maçonnerie de briques pleines, des colonnes de fonte soutenant le premier étage. Les façades sont rythmées par deux niveaux de fenêtres. En 1960, c’était le magasin de pièces détachées où venait se fournir le personnel.
Le magasin à sucre (10bis) (N1)
Au premier étage, c’est l’extrémité au nord, de la chaine de fabrication, en particulier après 1932, 1933. Le sucre y était pesé et ensaché. Lors des livraisons par chemin de fer, le sucre retraversait l’élément 9 bis et en descendait par une fenêtre au moyen d’une goulotte.
La grande halle de la chaufferie (11) (RDC)
Ce sont les bâtiments centraux de 1851/1855 (générateurs, chaudières, distillerie, fermentation, etc.) décloisonnés et reconstruits. La version précédente semble dater de 1883. Dix ans plus tard, c’est un lieu de fabrication avec générateurs et chaudières ; les murs sont de briques pleines au rez de chaussée, ossature métallique hourdée de briques pour les niveaux supérieurs, lors de la surélévation. Les dernières modification datent de 1933/1935 comportant une extension vers l’Est.
En 1861, les 2/3 Ouest abritaient les générateurs et le 1/3 est, le magasin à charbon. Un siècle plus tard, la chaufferie était constituée de trois chaudières au fuel, côte à côte en Est/Ouest, contre le mur Nord. A l'entrée, le long de la séparation avec la salle primitive n° 6, se trouvait une installation de traitement des eaux (neutralisation de l’eau des chaudières). Dans l’angle Nord/Ouest, une trappe et une échelle donne accès au carneau d’évacuation des fumées vers la cheminée et passant sous la salle n° 6. En face de l'élément n° 11, à l’extérieur, se trouve une fosse enterrée à murets de briques. Cette trémie enfouie servait pour le stockage du charbon lorsque les chaudières fontionnaient grâce à ce combustible. Un monorail déchargeait les wagons, s’arrêtant devant l’élément n° 11 puis montait le charbon en haut de la même salle pour alimenter les chaudières.
Après le passage au fuel, on y stockera le coke du four à chaux. Cette vaste salle présente un volume qui s’étend sans limite du sol jusqu’au toit.
La chaufferie fait l'objet d'un projet de rénovation par l'ASSF. En savoir plus
Locaux du milieu du XIXème siècle (12, 13) (RDC)
A cet emplacement se trouvait en 1855 une fabrique de noir, en 1859 l’atelier de cuverie ainsi que le dépotoir de la distillerie et en 1893 un « endroit de fabrication ». Le bâtiment est élevé en briques pleines, lui aussi avec des fenêtres de plein cintre au rez de chaussée, actuellement aveuglées et remplacées par d’autres ouvertures.
L’élément n° 12 est situé sous le local du transformateur ou alternateur (n° 26). En 1960, deux ouvriers y travaillaient à l’entretien des pompes, robinets et autres matériels. C’était aussi un lieu de stockage et de rangement pour les affaires des chauffeurs.
L’élément n° 13 fait suite au n° 12, au sud, est de la même époque et compartimenté en briques. Il est situé sous une des partie de l’élément n° 26 bis (diffusion) et renfermait (en 1960) un bec de soutirage de jus pour la distillerie, en milieu acide. Aurait aussi servi de dépotoir pendant l’intercampagne.
Le local 12 a été converti en salle de réunion. Le local 13 fait partie des halles contenant le Centre d'Interprétation.
L'atelier du deuxième four à chaux (14) (DISPARU)
C'était un bâtiment industriel moderne, bâti en 1930, en briques avec ossature métallique. En 1960, on y fabriquait le lait de chaux avec les pierres issues du four à chaux contigû, situé à l’extérieur.
Le deuxième four à chaux a été démonté à la fermeture de l'usine en 1969. Son local a été démoli par la suite.
L'atelier de lavage de 1930 (15) (DISPARU)
De la même époque et identique dans ses structures à l’élément n° 14, servait au lavage des betteraves. Il atteignait en hauteur, le niveau du deuxième étage de l’usine (n° 26 ter). Les caniveaux de la cour de réception y parvenaient et amenaient les betteraves à épierrer et laver, poussées par les mitrailleuses à eau. De petits caniveaux souterrains les dirigeaient sur le désherbeur, puis étaient reprises par une grande roue à godets qui les déversait dans le lavoir-épierreur.
Puis, après passage sur un secoueur, elles tombaient dans un bascule enregistreuse automatique. A noter que les pulpes ressortaient par la courette entre les éléments n° 14 et 15.
A l’arrivée, les betteraves étaient remontées à la hauteur du premier étage, au début par un « béduvé » puis plus tard, par la grande roue à godets. Les laveurs, jadis à bras, battaient les betteraves en les poussant à l’horizontale, passant sur l’épierreur.
Ensuite, un système hélicoïdal les envoyait sur une chaîne à godets qui montaient les betteraves lavées au coupe racines situé au 26 ter du 2° étage, au dessus de la diffusion. Le trajet des bette raves était donc : arrivée en 15, montée en 26 ter et re- descente en 26 bis.
Ce bâtiment a été démoli lors des travaux de rénovation de 2009 à 2012. Il n'était pas inscrit dans le périmètre protégé.
L'atelier de la tare (16) (DISPARU)
L'atelier de la tare était un bâtiment semblant avoir été érigé après 1960, adossé aux bâtiments servant de bureaux n° 18 et 22.
C’était un rez de chaussée surélevé d’un seul niveau en ossature métallique remplie de parpaings. On y a transféré la tare des betteraves grattées, plus des déchets. Auparavant, à cet endroit, se trouvaient un garage à vélos et des lavabos.
Ce bâtiment a été démoli lors des travaux de rénovation de 2009 à 2012. Il n'était pas inscrit dans le périmètre protégé.
Le local technique (17) (EXT)
Il date de 1930, C’est un rez de chaussée en maçonnerie avec enduit peint et un toit en terrasse prolongeant au sud le bâtiment de bureaux n° 18, mais d’une hauteur inférieure. En 1, local du transformateur (arrivée de l’électricité de la ville). En 2, une chaudière de chauffage central. Le reste utilisé comme réfectoire.
Les bureaux (1930-1933) (18, 19a, 19b) (RDC)
Murs en maçonnerie avec enduit peint. Constitué d’une cave, rez de chaussée et toit-terrasse avec balustre. Les fenêtres sont protégées par des grilles en fer gorgé avec pour motif, le sigle « SDF ». Outre la cave sous n° 18 abritant le coffre-fort, le sous-sol de 18 et 19 est le garage personnel de la direction. Porte et descente par la cour.
Composition des bureaux :
01 : Bureau commun au comptable et aux secrétaires
02 : Bureau du chef de culture
03 : Bureau de Madame Benoit
04 : Bureau de Monsieur ou Madame Valette
05 : Entrée par la cour d’honneur
06 : Guichets
07 : Escalier menant à la cave – Coffre fort.
08 : Porte menant à 19. Au bout de 19a : guichet de paie.
Les éléments n° 19 a et 19 b datent de la même époque que les bureaux n° 18, contigus et communiquants et de niveau différend du fait du sous-sol. C’est un moyen d’accès au bureaux. A l’extrêmité sud de 19 a se trouve un guichet de paie auquel on accède de l’extérieur par un escalier situé entre 16 et 17. Ils contenaient vestiaire, lavabo et sanitaires.
L'entrée et les bascules (20, 21) (RDC)
Entrée de service créée en 1930 , c’est le nouvel accès à la sucrerie. Ce sont deux petits pavillons en maçonnerie de briques pleines avec enduit peint, en rez de chaussée, qui abritaient le basculeur et son aide. A gauche et entre les deux pavillons, deux bascules. L’une pour le pesage des betteraves décolletées, l’autre pour celui des tombereaux et camions vides, ou ceux chargés de pulpe.
Ateliers (22a, 22b, 22c, 22d, 22e) (RDC)
Bâtiment situé en arrière (à l’est) des bureaux n° 18 et comportant deux étages, le rez de chaussée étant surélevé. Il a été érigé en 1930, en briques sur ossature béton. Il se décompose en :
22 a / Atelier d’entretien du matériel mécanique. Il y avait en 1960 deux tours, deux perceuses à colonne, un étau, etc.
22 b / Atelier de service électrique et remise en état, stocké en suite en 22 c.
22 c / Au dessus du chambranle de la porte se trouve la sonette de la sirène.
22 d / Abri de la pompe à vide du gaz carbonique du four à chaux. A l’angle se trouvait la base de la colonne baromètrique montant au dessus du toit.
22 e / Petit local sans affectation particulière.
Atelier (23) (N1)
Au-dessus de la partie sud des ateliers du rez de chaussée, communiquant avec celui-ci par l’escalier du laboratoire. Il est en fait au demi-étage. C’est là que se faisait la récupération des écumes de filtration. Filtres grands et petits à plateaux. Un escalier en part pour le deuxième étage (n° 27).
Le laboratoire (24, 29) (N1)
Partie nord-est au-dessus des ateliers du rez de chaussée. On y accède par l’escalier du hall. Deux fenêtres donnent sur la grande halle Thirial 6, une autre sur le hall 3.
Un petit bureau vitré (29) se trouve à l’arrivée de l'escalier du hall. En 1960, c'était le bureau du contremaître.
Le laboratoire a été rénové de 2014 à 2018 par l'ASSF.
Les bureaux (25-1, 2, 3, 4) (N1)
Contigus au laboratoire, côté Ouest (nationale), au-dessus des ateliers du rez de chaussée, auxquels les relie un escalier. De grandes fenêtres donnent sur la cour d’honneur.
Bureau n° 01 : chef de fabrication.
Bureau n° 02 : dessinateur ou autre de passage.
Bureau n° 03 : atelier de rodage.
Bureau n° 04 : produits chimiques (?)
Le bureau du chef de fabrication fait l'objet d'un projet de rénovation par l'ASSF. En savoir plus
La salle des alternateurs (26) (N1)
A l’arrière du corps de bâtiment principal, au dessus de n° 12, datant de la période 1855, s’y trouvaient après guerre, deux alternateurs ou tranformateurs. On y accède par un escalier métallique situé dans la chaufferie n° 11.
La diffusion (26bis) (N1)
Cette salle située au premier étage au-dessus de 08 et 13, est un remaniement des bâtiments de 1855. Au XX° siècle, elle abritait la diffusion.
Les betteraves montaient depuis l’espace n° 15 au rez de chaussée jusqu’au coupe-racines situé au–dessus (2°étage), puis les cossettes descendaient jusqu’à la diffusion. Les diffuseurs se vidangeaient au niveau du rez de chaussée, en n° 08. En 1960, les diffuseurs étaient au nombre d’une vingtaine, d’environ trois mètres de hauteur et d’un diamètre de 1,5 à 1,8 mètre.
La halle du diffuseur est l'une des halles contenant le Centre d'Interprétation.
Le coupe-racines (26ter) (N2)
Une chaine à godets amenait les betteraves lavées et épierrées depuis l’élément n° 15 dans une trémie située à la partie haute du local n° 26 ter où se trouvait aussi une bascule servant à la mesure du tonnage par tranches de douze heures. Les betteraves retombaient dans le coupe-racines au nombre de deux. Une vis sans fin redescendait les cossettes depuis le coupe-racines jusqu’aux diffuseurs de l’étage inférieur. Il y a toujours eu un problème de place du côté des salles de diffusion et coupe-racines, en raison de la présence du mur de la chaufferie 11.
La halle du diffuseur est l'une des halles contenant le Centre d'Interprétation.
Ateliers (27, 28) (N2)
C’est le deuxième étage du bâtiment ateliers/laboratoire. On y accède par l’escalier du n° 23.
L’élément 27 étant le local de la filtration. On a un demi-étage plus élevé que 31.
L’élément 28, en soupente, servait au stockage des produits de labo. C’est un demi-étage au-dessus de l’élément n° 24. Le brancard servant aux premiers secours s’y trouve toujours.
Les pompes à carburant et les réserves (30, 30bis) (RDC/N1)
Il s'agit en fait d’un espace extérieur à l’arrière du bâtiment, situé sous la citerne en ciment n° 30 bis, au niveau du premier étage et qui était une réserve à mélasse de construction récente (1925). Elle a aussi servi de réserve d’eau en cas d’incendie. Sous cette réserve, se trouvaient en 1930 : les pompes à essence et à fuel (depuis 1947) et la terminaison des rails de la voie ferrée à double écartement venant de l’entrée sud de l’usine.
Une bascule toujours présente, qui servait lors du chargement des wagons avec le sucre descendant de l’élément n° 9 bis. A l’arrière, un petit local fermé, renferme une petite chaudière (non homologuée) qui servait pendant l’intercampagne.
La halle Thirial et son atelier de fabrication (31, 32, 33, 34, 35) (N1/N2)
Ces différents services constituent le premier étage incomplet de la halle Thirial d’origine n° 06.
En 31, c'est un plancher complet, côté sud. De même que 33 et 34, représentant environ le 1/3 nord de cet étage. Entre eux, 32 est une passerelle courant contre la cloison est, représentant environ la moitié de cet espace et à laquelle on accède par un escalier partant du rez de chaussée de 06, environ en face de la porte de la chaufferie n° 11.
A l’époque de la fabrique primitive, on sait que le bâtiment comportait un premier étage ou des combles, complets et aménagés. Il en reste un témoignage en n° 05 dans les logements patronaux. Quand le plancher d’étage de la halle n° 06 a-t-il été détruit puis remplacé dans sa partie centrale par cette passerelle incomplète? Nous l’ignorons.
Elément n° 31 : plancher surélevé occupant toute la largeur de la halle n° 06. S’y trouvaient à la fin des filtres Philip et des ballons.
Elément n° 32 : passerelle ou demi-étage. S’y trouvaient, de gauche à droite ou du sud au nord la carbonatation et l’évaporation.
Elément n° 33 : on retrouve un plancher sur toute la largeur. C’est l’endroit de la cuisson avec trois appareils à cuire, au sud 1 pour le deuxième jet. Au nord, deux cuites pour le premier jet.
Derrière se serait trouvé un recoin avec une turbine pour le deuxième jet. Au-delà de 33 se trouve le premier étage 5' du logement patronal.
Elément n° 34 : le plancher a disparu. S’y trouvaient des appareils de réchauffage du jus.
Au delà de 33, dans l’axe, se trouve le premier étage des logements patronaux au dessus de 05. Après les cuites, à droite, en passant par 9 bis (?) se trouve le magasin à sucre 10 bis où le sucre était pesé et ensaché. Celui qui ne part pas dans les wagons par les fenêtres de 09 bis, était transporté dans l’ancienne distillerie.
Elément n° 35 (deuxième étage) : Au niveau d’un deuxième étage, dans les combles au dessus de 33, se trouve un réservoir à eau pour l'usine et les logements patronaux et, au même niveau, des cuves à égouts riches et pauvres.
La halle Thirial est l'une des halles contenant le Centre d'Interprétation.
Le bâtiment principal de l'usine
Bâtiment principal de l'usine. Voir les trois autres plans pour plus de détails sur les différentes salles.