La Sucrerie de Berneuil-sur-Aisne

Créée en 1851 au bord de la rivière canalisée de l’Aisne par Ferdinand Mills.
En 1868 : S.A. Sucrière de Berneuil puis Sucrerie et Distillerie de l’Aisne en 1991.
Rachetée par SDA en 1991.
Fermeture en 1997.

Gravement endommagée en 1914, l’usine est en grande partie reconstruite en 1921.
Une râperie annexe implantée à Gouy (02) commune de Mortefontaine, fonctionne en 1930.
En 1935, la chaufferie compte cinq chaudières multitubulaires Stirling.
En 1936, l’usine est électrifiée.
En 1956, après le rachat de la sucrerie de Pierrefonds, le site de Berneuil accueille un silo supplémentaire, puis en 1971, une deuxième chaufferie, complétée en 1973 d’un atelier de diffusion et de plusieurs bâtiments de stockage. C’est au cours de cette dernière période que les cheminées d’usine sont recontruites.
En 1991, la sucrerie de Berneuil devient filiale du groupe de sucrerie et distillerie de l’Aisne.

1851 : la capacité de production est de trente quintaux de sucre par jour.
En 1853, l’usine fonctionne avec quatre machines à vapeur totalisant quarante et un chevaux.
En 1951 : l’ensemble industriel fonctionne avec un turbo alternateur Brown Boveri et d’une turbine de 2 000 CV; 1988 : l’usine produit 67 000 tonnes de sucre, avec une force motrice de 2 000 CV.
1962 : plus de 200 salariés. 1983 : plus de 150 salariés.

Photothèque Deleplanque.
Carte d'état major 1929.

Description datant de 1990 : Site desservi par un embranchement ferroviaire datant de 1897 et une voie navigable. Le logement patronal est en brique à deux étages carrés et un étage de comble, couvert d’une toiture en ardoise. Le bureau est en brique à un étage carré et un étage de comble, couvert d’une toiture en ardoise. L’atelier de fabrication est également en briques à un étage carré et charpente métallique apparente.
Les autres ateliers de fabrication sont en briques et pan de fer avec parfois des matériaux synthétiques. La chaufferie est en brique à trois étages carrés, avec une couverture en tuiles mécaniques. Le silo est en essentage de tôle. Le magasin industriel est en parpaings de béton. Le site rasé en 2003 est en grande partie réoccupé par des entreprises diverses, mais la sucrerie conserve une zone de stockage.

Deux vues du site prises en 2002.
Clichés Joël Hiquebrant.

Source : Base Mérimée.
Rédacteurs : Benoît DUFOURNIER et Hélène COLZY.
Notice IA 60001028.