La Sucrerie de Crisolles

La sucrerie de Crisolles dans les années soixante. Collection Françoise LECOMTE

Eléments d'histoire

Monsieur Sterlin parle de la création d’une fabrique de sucre dans la localité vers 1830, soit deux ans après celle de Villeselve. Mais il peut s’agir d’un établissement au fonctionnement éphémère et différent de celui qui nous occupe. La fondation de ce dernier se situerait vers 1863 et serait l’oeuvre de Monsieur Labarre dans sa ferme dite « de la maison neuve ». La demeure patronale qui subsiste encore aujourd’hui daterait de la même époque.
Après le décès de Monsieur Labarre, la sucrerie devenue Veuve D’Hersu fait faillite.

Elle est alors rachetée par Monsieur Albert Poulin qui achète l’ensemble en 1888 et fait réaliser un certain nombre de transformations dans l’ensemble des installations (conciergerie, fournil, étable et pressoir. Un distillerie est adjointe en 1913. La propriété subit des dégâts durant la première guerre mondiale et Monsieur Roland Martin, architecte parisien est chargé de la reconstruction des bâtiments qu’il réalise quasiment à l’identique.
Les travaux seront terminés en 1924. En 1937, la capacité maximale de traitement est de 600 tonnes de betteraves pas jour.
En 1962, elle compte plus de 100 salariés. 1964 est l’année du rachat par la compagnie nouvelle des sucreries réunies qui précède la fermeture de la sucrerie en 1966 et son démontage en 1970.

Sources : MM. Michel Sterlin, Coet, Mermet, Bertrand Fournier. Annuaires généraux ou annuaires sucriers.

Brèves de presse

Le Parisien, l'Oise matin du jeudi 11 décembre 2003