La Sucrerie de Saint-Just-en-Chaussée
Sucrerie fondée en 1873 sous la raison sociale DESJARDINS et Cie, cette grande usine à vapeur nécessita une mise de fonds de 3 100 000 francs pour la fabrication du sucre de betteraves. Une râperie est adjacente à l’établissement, mais quatre autres, situées à une assez grande distance existent également en 1884. Il s’agit de Gannnes, Lieuvillers, Wacquemoulin et Ravenel, transmettant le jus par des conduits souterrains. Des fils télégraphiques et des téléphones mettent les râperies en communication avec l’usine-mère de Saint Just. Quatre-cents ouvriers environ, sont occupés pendant quatre à cinq mois de l’année par la fabrication et soixante pendant le reste du temps.
Source : Chanoine Pihan.
En 1877, elle prend la dénomination de « Sucrerie Centrale S.A. », en 1898 celle de « Piettres Frères« . Elle est modernisée en 1900 et 1913, date à laquelle elle est rachetée par la « Société des Raffinerie et Sucrerie SAY« . En 1951, s’y ajoutent les activités de fabrique d’engrais et de pâte à papier. Elle ferme en 1978.
Source : Michel Varoqueaux.
Clichés J. Hiquebrant. 2009