La Sucrerie/Distillerie de Barbery

Fabrique de sucre puis distillerie seule (1922) : Lalouette et Cie – Lalouette Frédéric et Cie.
Cessation d’activité en 1905.
Bâtiments repris par la sucrerie de Vauciennes.
Destruction en 1960.

Il ne subsite que deux maisons dont la maison patronale, rue du Thierry, la base d’une cheminée, des logements ouvriers.

Avec nos remerciements à la mairie de Barbery.

Document : rapport de l'ingénieur ordinaire

« Par pétition du mois de mars 1861, le sieur Lalouette, fabricant de sucre à Tracy le val, demande l’autorisation :

1° d’établir une fabrique de sucre de betteraves à Barbery.
2° de pourvoir l’usine des appareils à vapeur nécessaires.
3° de pratiquer dans la rivière de l’Aunette, en amont du moulin de Thierry, une prise d’eau pour les besoins de l’usine.

 » La fabrique doit être installée dans un endroit isolé à 250 mètres environ des habitations les plus rapprochées du village de Barbery, elle ne saurait donc présenter, pour ce village, aucun inconvénient au point de vue de la salubrité.

La prise d’eau devra avoir lieu presqu’immédiatement en amont du moulin de Thierry, à l’aide de la force motrice de ce moulin. L’eau sera amenée à la fabrique par des tuyaux installés au fond d’un fossé que le pétitionnaire compte établir sur l’accotement droit du chemin de Pont à Meaux, pour servir de canal de fuite à ces mêmes eaux et les ramener à la rivière, quand elles auront été utilisées.
Il compte en effet utiliser 1 600 hectolitres d’eau à l’heure dont 1 200 proviendraient des trois puits qu’il fait creuser et 400 seulement de la rivière. Etc. « 

08 juillet 1861.

Plans de la distillerie Roland (1861, 1876, 1893)

C’est en 1906, que la sucrerie de Barbery est rachetée au groupe Lalouette et fermée en tant que sucrerie.
Barbery devient un centre d’approvisionnement et la distillerie continuera à fonctionner jusque dans les années trente.
1906 est aussi l’année de l’achat de la première automobile, le premier camion le sera en 1910.
En 1912, la production est de 138.000 sacs de 100 kilos, en 100 jours de campagne au rythme de 1000 tonnes de betteraves/jour.
Durant la guerre 14/18, une chaîne de montage de chars Renault a été créée à Barbery.

Maisons patronales et/ou directoriales vues sous différents angles

Reportage photographique sur place (2009)
Pour toutes les images qui suivent : © Joël Hiquebrant & ASSF (merci de respecter les droits d’auteurs)